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réunion publique de quartier - Page 13

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES ET AILLEURS D’UNE SEMAINE COMMEMORATIVE

    Incroyable ce week-end avec une température à 20° tout , même si le temps variait de plein soleil à nuageux ou brumeux, illustration de ce dérèglement climatique qui doit faire l’objet d’une conférence internationale qui s’ouvrira dans un mois à Paris. En tous les cas les militants des différents partis en campagne poour les régionales, et les candidats vanvéens sur les listes, s’en satisfont : Samedi matin, le FG/PC était présent à la Poste, ainsi que les écologistes avec Catherine Naviaux, candidate sur la liste EELV, pour distribuer le digest de 24 pages du programme de Pierre Laurent pour le premier, la seconde pour distribuer le numéro spécial d’EcoloNews justement sur la COP 21. Plus bas devant le marché, Bernard Gauducheau (sur la photo) avec des élus UDI et UMP distribuaient quelques tracts, le PS étant devant les grandes surfaces.

    Lundi 9 Novembre
    A 14H30 au Conseil Départemental : Isabelle Debré participe à la commission permanente
    A 18h30 à l’espace Giner : Vernissage de l'exposition d'Yvette Gravière « Art au Féminin » qui se déroule jusqu’au 20 novembre 2015. Membre depuis une dizaine d'années de l'association Les Amis des Arts de Vanves, Yvette Gravière s'adonne au plaisir du dessin, de l'aquarelle dans une ambiance fraternelle et propice à l'inspiration.
    A 19H30 à l’école Marceau : Réunion Publique du Plateau
    Mercredi 11 Novembre
    A 10H au Square du 11 Novembre : Cérémonies pour le 97éme anniversaire de l’armistice du 11 Novembre 1918 qui se poursuivra dans le carré militaire du cimetière communale et devant le monument aux morts
    Jeudi 12 Novembre
    à 19H à l’hôtel de ville : Conseil Municipal avec 18 délibérations inscrites à l’ordre du jour : installation d’un nouveau conseiller municipal, attribution d’un fonds de concours de 104 515 € à GPSO pour l ’opération de requalification du square Jarrousse, approbations du rapport d’activité 2014 du SIGIEF qui va installer une station GNV à Vanves, et de l’agenda d’accessibilité programmée de la ville de Vanves, avis du conseil sur les ouvertures de commerce, le dimanche, participation aux dépenses de fonctionnement aux écoles privées pour 2015-16 qui fait toujours polémique, renouvellement de la charte Ville Amie des Enfants, évolution du projet éducatif territorial (PEdT) dans le cadre de la réforme scolaire, actualisation des tarifs des exposants du village des terroirs…
    Vendredi 13 Novembre
    A 20H à la salle Panopée : «Scéne Ouverte» organisée par la compagnie l'Echauguette qui fête le Théâtre au profit du Téléthon avec une trentaine de comédiens .
    Samedi 14 Novembre
    A 9H à la piscine Municipal : Parcours aquatiques organisé par Kiwanisport devrait accueillir plus de 100 sportifs : « Depuis 25 ans, l'association Kiwanisport s'est donnée pour mission d'aider à promouvoir et à encadrer bénévolement des activités sportives adaptées en faveur de personnes en situation de handicap mental ou physique. En effet les personnes en situation de handicap mental (et parfois associé à un handicap physique) n’ont pas toujours de structure solide pour être accueillies dans des manifestations de cette envergure. Lors de cette journée, douze ateliers sont proposés dans le cadre des parcours aquatiques encadrés par une cinquantaine de bénévoles »
    A 10H au café le Tout Va Mieux : Café Théo sur le théme : « Quand foi et écologie se rencontrent »
    Dimanche 15 Novembre
    A 15H au PMS André Roche : Match de football Vanves-Le Plessis
    A 17H à la salle Panopée : « Aller-Retour »qui est un spectacle proposé au profit de l’association Solidarité Vanves Mali. Benoît Cazalà et Damien Sabbagh, auteurs et comédiens, donnent vie à un spectacle plein d’humour de charme et de rebondissements où deux personnages décalés sont emportés dans l’histoire un peu compliquée de leur vie, pas forcément celle qu’on croit…Les fonds récoltés seront reversés à l’association Solidarité Vanves Mali.

  • DERNIERE REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER AVEC LES HAUTS DE VANVES : PLU, BUDGET, GPSO A L’ODRE DU JOUR…

    Deux thémes sont revenus au cours de ses 3 réunions  publiques de quartier dont la dernière se déroule ce soir à l’école Larmeroux à 19H30 pour les Hauts de Vanves : Le PLU et le budget 2015

    PLU : La ville de Vanves est obligé de modifier son PLU pour plusieurs raisons que le cabinet Caudra , par l’intermédiaire de madame Brauwn, a présente aux 3 réunions publiques de quartiers. L’aménagement de la gare du GPE Fort d’Issy/Vanves/Clamart en est une  raison notamment pour le triangle d’or de Vanves, c'est-à-dire ce secteur compris entre les avenues de la Paix, du Général de Gaulle et la rue du Clos Montholon. Ainsi qu’un triangle à l’autre bout de la ville, à l’entrée de la ville de Vanves, entre la voie ferrée SNCF, son talus et son corridor écologique et la rue Jean Bleuzen, là, où il y a le  MacDonald, l’hôtel, et l’espace culturel  Albert Gazier…jusqu’à l’îlot du Métro. Il s’agit finalement de profiter d’ajustements provoqués par le SDRIF (Schéma régional d’aménagement) qui incite les communes à construire autour des gares du GPE, les propriétaires à faire des travaux d’économie d(énergie… et des modifications apportées au PDU  (Plan de déplacement urbain) de la Région Ile de France  pour réduire la circulation automobile, lever des blocages, assouplir certaines règles, être plus exigeants sur les espaces verts et publics, prévoir notamment des emplacements vélos. « C’est très important même si c’est particulièrement très technique. Il a vocation à donner des régles de construction. Tout ce qui concerne notre cadre de vie est encadré par le PLU qui prend en compte l’évolution générale pour l’adapter au goût du jour » explique Bernard Gauducheau

    Budget 2015 : Bertrand Voisine, adjoint au maire chargé des finances, présenter le budget 2015 avec ses camemberts, ses tableaux, ses graphiques et ses courbes. Occasion pour lui et le maire d’expliquer aux vanvéens que l’arrêt et le bouclage du budget d’une collectivité locale comme Vanves est devenu un exercice périlleux et difficile, car elle doit faire face non seulement à un gel des dotations de l’Etat  ( - 1750 00 € de DGF) mais aussi à une péréquation qui augmente chaque année (+ 150 000 € en 2015), et coûte cher à Vanves, et à des transferts de charges comme le coût des nouveaux rythmes scolaires (400 000 €). Bertrand Voisine explique que, plutôt d’augmenter la fiscalité – les impôts locaux n’ont pas augmenté depuis 8 ans -  comme l’ont fait certaines communes, Vanves a cherché des économies dans chaque service : « On a ainsi supprimé le feu d’artifice mais garder le bal » a indiqué le maire en expliquant que « l’étau se resserre. On a clôt le budget sans augmenter les impôts, en payant les salaires des fonctionnaires, en assurant les dépenses sociales. Mais il faudra recommencer en 2016,  puis en 2017, ce qui va être compliqué. D’autant plus que mes collègues sont très inquiets et que certains se demandent comment ils vont payer le salaire de leurs employés communaux à la fin de l’année. L’effort demandé aux colleclivités locales est démesurée ». Et a fait le choix d’augmenter les tarifs de certains services publics, ce qui a été au centre des débats au dernier conseil municipal de Vanves, plutôt que l'impôt.

  • RETOUR SUR LE PASSE DE VANVES : L’ELECTION MUNICIPALE DU 18 JUIN 1995 S’EST JOUEE A 2 VOIX

    Cette semaine est bien particulière pour Vanves qui ne célébre pas, et pour cause l’anniversaire d’une élection qui s’est jouée à 2 voix un certain 18 Juin 1995. Le Blog de Vanves Au Quotidien a rencontré trois des protagonistes de cette élection historique dans les annales des Municipales qui vont s’exprimer au cours de cette semaine.  Après Didier Morin maire RPR de 1990 à 1995, Guy Janvier (PS)  qui lui a succédé de 1995 à 2001 

    Guy Janvier : « c’était une magnifique victoire, inattendue pour beaucoup, espéré pour ce qui concerne ! » 

    Vanves Au Quotidien - Quel regard portez-vous 20 ans après  sur cette soirée électorale du 18 Juin 1995 ?

    Guy Janvier : « Belle soirée ! Je la résume de la façon suivante !  C’était un vers de René Char : « J’ai posé de tout mon désir sur ta beauté matinale » que j’avais cité devant la salle de l’hôtel de vile qui était pleine à craquer, un 18 Juin 1995. Pour cette ville qui avait toujours été à droite, gaulliste, c’était dur.  Et pour nous, c’était une magnifique victoire, inattendue pour beaucoup, espéré pour ce qui concerne. Pierre Bousquet qui était proviseur du lycée Michelet à l’époque et qui sera mon 1er  adjoint avait versé une larme, ma femme et mes enfants m’entouraient. Cela a été un de mes plus beaux jours de ma vie

    VAQ – Vous souvenez-vous d’un événement particulier, d’une impression ?

    G.J. : « Nous avions les résultats grâce à François Bordes qui était un spécialiste du comptage électoral. On savait que l’on avait gagné de 2 voix : 4750 voix pour nous, 4748 voix pour le maire sortant. Et le maire ne donnait pas les résultats. Il manquait au tableau, un bureau de vote. J’ai demandé où il était. Il était à côté dans un bureau où il parlait au téléphone avec le préfet. Je lui ai demandé » « Qu’est-ce que vous attendez ? » - « Je suis avec le préfet ! » m’a t-il dit – « Passez-le moi ». Et le préfet m’a félicité. On a vite clot la conversation. Le maire a donné les résultats dans la salle. C’était effectivement très chaud !

    VAQ - Est-il vrai que vous ne vous attendiez pas  à ce résultat ?  

    G.J. : « Je pensais que j’allais gagner de peu ! J’en étais persuadé. Etienne Raczymov qui a été sur la liste, m’avait dit : « tu as de la chance ! ». Il me disait « t’es un mec ! ». Je croyais que c’était jouable.

    VAQ – N ’aviez-vous pas constitué une équipe qui n’était pas aussi solide que si vous étiez vraiment sûr de l’emporter ?

    G.J. : «  Il a fallu agréger 3 listes de gauche, la mienne d’ossature socialiste, Raymond Deniau de l’autre qui avait fait entre 9 et 10%, et un dissident Dominique Poly qui avait fait 3 à 4%, pour gagner puisqu’il avait manqué à la droite,  17 voix pour passer au 1er tour. On a eu de bons reports

    VAQ – Qu’est-ce qui vous restent comme souvenirs de ce premier jour, de cette séance d’installation ?

    G.J. : « C’était archi plein. Ma crainte a été la sécurité, car j’ai voulu que tous les gens puissent entrer.  Il faisait très beau dehors.

    VAQ – Et des premiers mois ? 

    G.J. : « C’était compliqué de prendre le costume de maire. On débarquait dans une ville qui avait une situation financière épouvantable. Didier Morin avait fait un budget 1995 qui était faux et insincére, en surélevant les recettes et en sous estimant les dépenses. Pendant la première partie du mandat, il a fallu remettre les finances d’aplomb, y voir clair. Dés le début j’ai voulu faire de la démocratie participative, que l’ensemble des vanvéens puissent participer aux affaires municipales en m’inspirant du  programme ADELS (Association pour le Développement pour la Démocratie Locale). On ne pouvait pas arriver en disant « vous allez voir ce que vous allez voir » mais en essayant de faire participer le maximum de gens, et de les associer à notre victoire : 1500 à 2000 vanvéens se  sont inscrits dans des commissions extra municipales, avec 15 à 20 personnes dans chacune d’entre elles  qui planchaient sur de nombreux thémes et notamment sur les délégations des maires adjoints avec eux. Cela a marché avec les adjoints qui croyaient en cela, comme Benédicte Goussault, moins bien avec ceux qui n‘y croyaient pas comme Raymond Deniau sur les travaux, Marléne Biton sur la culture

    VAQ – Pourquoi avoir critiqué sévérement la restauration scolaire à l’époque ?

    G.J. : « En faisant l’analyse des dossiers, il y avait eu le renouvellement, très peu de jours avant l’élection, du contrat passé entre la ville et Avenance, ce qui m’avait paru un peu bizarre. On a réussi à re-négocié très durement ce contrat car nous avons eu le sentiment de s’être fait piégé avec un renouvellement pour 15 ans. Et j’avais dit à ses responsables que je n’avais pas l’intention d’être la vache à lait d’un groupe privé.

    VAQ – Pourquoi avoir vendu aux enchéres la voiture ?

    G.J. : « Vanves est une petite ville dont on fait le tour à vélo en une demi-heure. Mon prédécesseur avait une R 25 inté rieur cuir qui devait valoir cher. Je l’ai mis aux enchéres sur une idée de mon directeur de cabinet. Ce qui a fait un peu de bruit. Elle a été bien vendue. 

    VAQ - Quel regard portez-vous sur ce mandat de 1995-2001 ?

    G.J. : « Si c’était à refaire, je referais la même chose ! Je reste persuadé que l’idée de la démocratie participative est fondamentale. Et on le voit avec les mouvements citoyens en Espagne avec Podemos, en Italie et d’autres endroits comme la Gréce. Même si je considère que ce n’est pas une question d’extrême gauche. En 1995, on n’avait pas 3 millions de chômeurs. Aujourd’hui, on se trouve confronté à des problèmes considérables. Et les réponses des politiques, Les Républicains ou le Parti Socialiste, ne sont pas à la hauteur. Il faut réhabiliter la participation citoyenne. On attend trop de l’Etat, des collectivités locales. C’est mon idée de SEL (Service d’Echange Local) qui consiste à dire que tout être, quel qu’il soit, a des compétences qui peuvent être mis au service de la collectivité. Les problèmes sont tellement complexes qu’on ne pourra les résoudre que si la très grande majorité des citoyens estime qu’ils sont quelque part responsable de ce qui se passe. Ce qui vaut pour le Climat avec la COP 21. Il faut responsabiliser les gens car chacun est responsable quelque part de l ’intérêt général. J’avais travaillé au ministère sur cdes idées, sur la façon d’utiliser la dépense publique, en créant des outils d’évaluation. 

    VAQ-  Les erreurs ?

    G.J. : « Le tort que j’ai eu,  est de ne pas avoir renvoyer Raymond Deniau lorsque j’ai été confirmé dans ma fonction après la décision du Conseil d’Etat à la fin 1996. Mais je n’ai jamais tenu compte de cela dans les décisions que j’ai prise, André Santini ayant dit que « j’étais un maire par intérim », et Charles Psqua ayant coupé tous les subventions à Vanves pendant les 6 ans de mon mandat. Mais je n’ai pas renvoyé Raymond Deniau parce que les communistes tenaient à ce qu’il reste

    VAQ – N’a t-il pas plombé, et le mandat, et la campagne de 2001 ?

    G.J. : « J’aurais du m’en, séparer. C’est la grosse erreur que j’ai faîte. Mais d’un autre côté, je n’ai jamais été un professionnel de la politique, je n’ai jamais vécu de la politique. Je crois que c’est un enseignement important : il ne faut pas professionnaliser la politique.  Mon regret est que la politique est devenu une profession, ce qui va à l’inverse de que je dis et je crois  la politique doit être une question citoyenne

    VAQ- 20 ans après, comment Vanves a évolué ?

    G.J. : « En 13 ans, je constate malheureusement que sur le Plateau de Vanves, rien n’a été fait ! Et c’est dommageable. Ses habitants me disent « c’est un quartier dégradé, ce n’est plus ce que c’était ! ». Mais je n’enfonce pas le clou car B.Gazuducheau a fait des choses tout à fait intéressantes. Il essaie d’animer la place de la République mais il n’y a pas vraiment d’activités. Je regrette que le projet que j’avais d’installer un équipement public sur la place de la République, n’ait pas été retenu. Le conservatoire qui va être inauguré, aurait pu être fait dans le bas de Vanves, ce qui aurait créé de l’activité autour de cette place de la République, et du passage. Il est dans une rue à côté de la mairie. Ce sont les deux reproches que je lui fait,  néanmoins en reconnaissant que Cabourg est une belle réalisation, car on l’a forcé à ne pas construire une tour de 12 à 15 étages avec une école en rez-de chaussée. Il  a joué la carte GPSO grâce à laquelle la ville dispose de moyens financiers, mais  je trouve un peu étonnant l’idée de ne faire qu’une seule commune des 8 villes  de GPSO…pour défendre l’intérêt de ses villes plutôt privilégiées et riches ( ?).  Je désespére de voir la métropole disparaitre alors que c’était un projet intéressant. On voit que l’intérêt général n’est pas clairement défini. Et tous les cas cela me donne envie de continuer à faire de la politique et à me battre. Ce n’est pas  parce que  je n’ai plus de mandat aujourd’hui que je ne vais pas contuinuer à faire des choses.